Mystère d'un regard

Le mystère de l'Afrique dans un regard...Patricia s'est lancée dans sa première ronde-bosse: une femme africaine. Posée sur un support sur roulettes construit par Philippe avec des palettes, très pratique pour ranger les sculptures et les déplacer, elle est soutenue par une potence réglable en hauteur.


Patricia a travaillé les yeux de son africaine et a réussi à lui donner un regard mystérieux en creusant profondément autour du globe occulaire. Elle semble ainsi avoir du henné ! Elle lui a aussi redonner vie en creusant la pupille contrairement à son modèle.


Après deux séances de travail, Patricia a accentué le type africain de la jeune femme.

 

Il reste maintenant à polir la terre pour supprimer des petites bosses. Le passage d'une estèque en caoutchouc permet de lisser la terre un peu durcie, genre cuir. En voici une image :
Patricia a décidé de retravailler les cheveux pour leur donner un aspect plus africain et a ajouté partiellement des oreilles. Un petit trait fin pour cerner la pupille et voilà, c'est fini. Prochaine étape : le moulage !



Et c'est parti pour le moulage :

Tout d'abord, il a fallu placer les clinquants pour déterminer les coutures, c'est à dire la découpe du moule. Ensuite, première couche de plâtre...








Une fois cette première couche sèche, on passe une couche d'alerte à base d'argile mais pas trop chargée, juste ici pour la teinte.
Ensuite, on repasse deux ou trois couches de plâtre pour épaissir le moule en alternant à chaque fois avec un passage d'eau teintée d'argile. Pour consolider celui-ci, on a fixé à l'aide de filet, des tiges de fer à l'extérieur.


 Puis, on enlève les clinquants, on râpe les coutures. 


Puis, on introduit des couteaux en forme de feuille de laurier dans la couture. On y projette de l'eau avec un spray et on écarte les partie du moule.




Il ne reste plus qu'à enlever la terre avec un ébauchoir en bois et un vidoir. Prochaine étape : le coulage.



Voilà, après trempage dans l'eau, passage du savon, le moule est prêt à recevoir le plâtre. Puis on va mettre à jour le positif :


Et voilà la belle africaine en plâtre cru :


Et la voilà, avec sa patine bronze :