Atelier de Modelage-Sculpture en Conflent

À partir d'un croquis qu'elle a dessiné, Maryline a décidé d'en réaliser une ronde-bosse. Sauf qu'au moment de monter la terre et de commencer à lui donner un certain volume, elle avait laissé son modèle chez elle. La position des enfants n'est plus comme prévue au départ...  Le travail se poursuit, par petites touches. Travailler sans modèle est libérateur et en même temps déstabilisant. Le modèle nous porte d'une certaine manière, le risque de ne pas réussir est grand, mais là réside le prix de la liberté. La connaissance des proportions s'avère alors nécessaire et de nombreuses retouches adviennent.  Le travail se poursuit... autour des visages et surtout de la chevelure. Le travail parait colossal sur une telle dimension. Et les erreurs de proportion sont évidemment à rattraper. La dimension de l'avant-bras doit être égale à la première partie. Il va falloir couper et repousser un plus la main de la jeune fille. Une petite vidéo pour se rappeler comm

Roger et Ginette, aidés de Philippe, ont commencé le moulage en silicone de leur décor.  Ils ont mélangé les produits pour obtenir un silicone d'un joli bleu.   Puis ils l'ont versé dans les espaces. Mais, le silicone est passé sous les bords extérieurs. Roger a dû  vite  rajouter de la terre tout autour. Mais cela n'a pas suffi : il a fallu compléter avec du plâtre ! Quelques minutes plus tard, ils ont déposé des tasseaux pour protéger l'ensemble durant le séchage du silicone. L'idée était de déposer un drap humide pour que la terre ne craquelle pas. Mais le poids  du tissu  gorgé d'eau  l'a mis en contact avec le silicone. Ils ont alors déposé un simple plastique à la place.  Le vendredi suivant, Roger  et Ginette ont ensuite retiré le plâtre et se sont posé ensuite la question de garder ou pas la terre autour du silicone.  Roger a eu peur que le moule, empli d'époxy, soit ensuite difficile à sortir de la future coquille. Il a pensé à couper à 45° la t

Patricia a voulu réaliser, après son ourson, une petite statuette en terre à cuire blanche. Elle a commencé le travail en la posant à plat et s'est servie de la technique de la "crêpe" pour réaliser le recto. Mais à la longue, le poids de la terre avait tendance à écraser les détails du verso.  Elle va essayer de fignoler en la plaçant sur des pics à brochette en bois. Petite, fragile mais délicate... Et la voici en exposition, toute réhaussée d'une patine à peine dorée : Elle est fixée dans du béton cellulaire arrangée pour paraître plus proche de la pierre.