Atelier de Modelage-Sculpture en Conflent

Maryline s'est lancée dans la réalisation d'une ronde bosse. Mais toujours pas de quadrillage ; son imprimante est hors d'usage, d'où quelques problèmes... Les photos aidant, elle a essayé de redonner les bonnes proportions à l'enfant moine. Il a fallu poncer pour rendre la terre plus lisse. Maryline s'est ainsi rendue compte que son travail aurait pu être mieux réalisé. Mais en séchant trop rapidement par manque d'eau, la sculpture lui a enlevé l'opportunité de poursuivre le modelage.    

Aline a ramené de la terre ultra noire lisse pour réaliser cette sculpture aux lignes déliées et féminines. Travailler cette terre colorée semble agréable dans le rendu même en cours de réalisation et au toucher. Le seul bémol, c'est la couleur des mains ensuite. Mais franchement, cela donne envie...  Le visage se peaufine, les courbes s'affinent... Il faut maintenant vider l'intérieur de la sculpture. Aline a d'abord coupé la statue en trois parties. Puis, à l'aide d'une mirette, elle enlève la terre laissant un peu plus d'1cm autour. Et la voici réassemblée : Et voilà... Démarrage du séchage de la terre.  La voici au retour du four : la couleur brune persiste après cuisson  

À partir d'une photo sur son téléphone, Maryline a eu envie de sculpter en haut-relief ce chiot basset en terre blanche chamottée. Sans quadrillage - oh la vilaine - elle a commencé par déposer  la terre sur du journal mouillé et des boudins de film plastique pour relever les bords de la couverture. Arrivée à ce stade, elle a préféré continuer à la maison pour mieux se concentrer. Et là, elle s'est rendue compte de quelques erreurs de positionnement et de proportion. À vous de chercher les différences ! Sans quadrillage, c'était à prévoir...  Un peu de lissage et de grattage, voilà le chiot terminé, en cours de séchage, avant d'évider les grosses masses de terre. Après un séchage et un léger ponçage du chien, Maryline est passée à la coloration. Elle a choisi d'utiliser des engobes naturelles : des barbotines de terres différentes. Le rendu est très doux. Maintenant, il faudra attendre la première cuisson pour se rendre compte du rendu réel. La cuisson a accentué l

Patricia a été touchée par une sculpture de Rieke Van der Stoep et va essayer de s'en inspirer pour une ronde bosse en terre à cuire blanche et chamottée. Au démarrage, le choix de la potence s'est vite posé : le bas de la sculpture étant très fin, la terre avait tendance à s'écraser. Patricia a inventé une potence recouverte de film plastique avec du papier journal dessous. Mais Philippe lui a conseillé une potence plus classique avec deux tiges de fer à l'arrière. Il faudra les retirer délicatement quand la sculpture aura une consistance "cuir". Dans la pratique, Patricia était vraiment gênée par les deux fers à l'arrière. Elle a essayé d'en retirer un, mais la terre commençait à se tasser de nouveau.  Elle a encore recommencé avec un autre système de potence. Une tige en fer, fixée par des scotchs épais.  La terre a l'air de tenir... Patricia peut enfin modeler la femme guerrière. Puis elle s'attaque aux bras. Aux mains... Et la voilà mainte

  Maria est revenue à l'atelier avec son bouddha qu'elle a maintenu en "vie" pendant deux ans ! À coup d'arrosage deux fois par mois, la terre ne s'est pas desséchée, juste un peu "fleurie" de temps en temps de moisissures. Elle compte bien maintenant le finir.

Le moulage de la grande ronde-bosse en terre a été le lieu d'expérimentations : sur la réalisation du moule mais aussi sur le moulage de l'épreuve. Tout à commencé normalement. Maryline a coupé des parties à mouler séparément. Ensuite, elle a posé les clinquants, séparant en deux parties la pièce. Une question : pouvait-on éviter cette accumulation de clinquants qui rend les séparations en plâtre peu lisses ? Sur internet, Marie-Louise et Maryline ont pu trouver ce genre de clinquants en acier inoxydable à scotcher entre eux  :    À tester.  Maryline a ensuite tenté une autre manière de mouler. Au lieu de tout recouvrir, elle a fini une partie, le devant, puis a retiré les clinquants avant de réaliser une nouvelle ligne de découpe. Il y aura donc trois parties à réassembler au final. Pour éviter les décrochages dans le plâtre dus aux clinquants, elle y a placé de la terre pour les éliminer. Auparavant, elle avait creusé des creux ronds pour que l'assemblage des deux parties