La reine des vents

Maryline s'est lancé dans un bas-relief tiré d'un dessin "la reine des vents". Sur le dessin choisi, la jeune fille est couverte d'un tissu transparent et ses cheveux la voilent en grande partie.

          

Pour le montage de la terre, elle a décidé de travailler sur le corps d'abord : l'épaule, le dos puis le visage. Une fois le regard bien présent, Maryline a placé les cheveux qui enveloppent la jeune fille et s'échappent du cadre. Il est préférable de suivre cette logique pour être sûr que tous les éléments du corps soient bien positionnés. En plus, il est plus difficile de travailler les yeux avec des mèches de cheveux au milieu.

 

Le travail sur les plis du châle semi transparent est assez ardu. Il faut rendre la transparence et arriver à montrer sa position dans le tableau. Si l'on met trop de matière, on épaissit le tissu, mais si on n'en met pas assez, cela dérange l'oeil surtout en comparaison avec la masse de cheveux. Il faut arriver à trouver le juste équilibre.

Avec un peu plus d'épaissseur dans les plis

On passe ensuite un pinceau mouillé sur chaque mèche des cheveux pour les lisser et les remodeler un peu. On redonne ensuite les lignes directrices avec un outil en bois.

Et voici le temps du moulage. Il a fallu couper un peu les mèches et enlever des plumes pour les mouler séparément.

Une première couche, puis passage de la couche d'alerte. Deuxième couche puis installation des fers qui seront maintenus par des filets à patates. Barbotine puis dernière couche.

Une fois le plâtre sec, on enlève les clinquants (rectangle de plastique) glissés en partie sous la terre sur les bords du bas-relief, et on place dans cet espace les feuilles de laurier et des cales dessous. On asperge de l'eau sur le moule et dans l'espace qui va apparaître au niveau des outils. 

On va réussir ainsi à soulever le moule pour le retirer de la vitre. On enlève ensuite la terre et voici le négatif, le moule. Il faut encore le nettoyer à l'eau pour enlever le peu de terre qu'il reste.

 

Un petit bain et un passage au savon plus tard, on commence le coulage.

Il ne reste plus qu'à casser le négatif...

Le moulage étant fini, le temps de la pâtine est venu. Maryline a essayé de la faire à la cire mais elle s'est rendue compte trop tard qu'il fallait utiliser un pinceau rond et non pas plat pour éviter de laisser des marques. Du coup, elle a dû passer plusieurs couches de cire colorée. Le rendu est un peu trop marqué. Trop déçue...Elle va acheter du pigment blanc pour atténuer les couleurs et les traces de pinceau.