Moulage du masque africain de Patricia
La difficulté dans ce moulage résidait dans le mélange entre un bas-relief et une ronde-bosse, sans parler de l'armature à intégrer lors du moulage du positif. Il a fallu préserver l'épaisseur du masque tout en réalisant un espace dans le cou pour y glisser ensuite la tige de fer.
Pour le haut, il a fallu monter un rebord de terre, glissé à l'arrière du masque :
Pour le bas, un bouchon de terre, dans ce style, a été nécessaire :
Après une autre couche de plâtre, nous avons préféré placer de bouts de fer pour consolider l'ensemble :
Une fois le plâtre dur, on retire la terre ajoutée pour installer le rebord :
On retourne l'ensemble pour retirer la terre à l'intérieur :
Et voilà le moule :
Et maintenant la deuxième partie : le positif
Préparation du moule en plâtre avec bain d'eau et savonnage, découpage des filets pour renforcer l'ensemble.
Installation de l'armature en l'alignant aux parties planes du moule. On la fixe avec du filet et on coule une autre couche. La partie haute de la sculpture est lissée avec une estèque.
Une dernière couche de plâtre pour boucher les vides sur la base du masque.
On attend que le plâtre durcisse bien et on commence à casser le moule.
Pas de problème au démoulage : le masque est très bien sorti !
Vue sur le côté :
Le mari de Patricia a préparé le socle en bois. Les règles permettent de préparer l'emplacement de la tige de fer. Au moment du coulage, il a fallu vérifier son étanchéité avant de verser le plâtre liquide. Et effectivement, l'eau a commencé à s'infiltrer sous le bois malgré la colle jointive.
Et hop ! Le masque est placé, un peu penché pour préserver un petit air pensif.
Et après démoulage : surprise ! Des stries façon bois sont présentent sur le socle lui conférant un charme inattendu. Magnifique !
Et avec la magie d'une patine à la cire :