Femme nue d'Aristide Maillol
Odile se lance dans la réalisation d'une statuette de la Vénus sans bras. Le choix de la potence l'a ralentie : trop courte, ou trop épaisse, la terre ne cessait de se tasser. Elle a utilisé finalement une tige en fer retenue sur la petite potence par du scotch épais. La terre semble maintenant garder sa position.
La terre séchant très vite, Odile est obligée de la couvrir à moitié.
C'est plus facile maintenant que la terre s'affaisse moins.
Malheureusement, Odile a dû s'absenter pendant quelques mois et l'état de la terre s'est avéré irrécupérable. Elle recommence donc en terre noire et lisse cette fois-ci.
Mais la terre s'affaisse ! Encore ! Nous avons cherché une solution et internet nous l'a fournie :-)
Une ficelle de jute accrochée à la tige de la potence est incluse dans un pavé de terre pour chaque jambe. Le buste, lui se maintient avec la tige. À la cuisson la corde brûlera et créera une cheminée d'évacuation des gaz.
Voici venu le temps de la coupe du fil intérieur et du vidage.
Catastrophe : la chaleur, l'air sec ou trop de manipulation ont déplu à la terre qui se brise de partout.
Plus rien ne tient.
Odile décide, avec courage, de recommencer avec la même méthode, mais en changeant la terre. Elle va prendre de la blanche moins chamottée.
La voici finie. Il faut juste maintenant la détacher de son support et couper la corde qui brûlera lors de la cuisson de la pièce.