Atelier de Modelage-Sculpture en Conflent

Aline continue dans la série des geishas. Celle-ci se pare d'une robe gonflée par le vent. Aline retravaille le corps pour que les voiles de la robe ne gênent pas la compréhension du mouvement. Et la voici avec sa tête, chignon bien en place... Maintenant, elle est en phase de séchage, d'abord sous plastique pour que les parties les plus fines ne se brisent pas en séchant trop rapidement.  

  Brigitte a choisi de travailler sur cette fleur pour s'initier au modelage. Après de nombreuses années dédiées à la peinture, elle découvre le travail de la terre et du relief. La fleur prend forme, la terre est montée et le travail de précision commence. Brigitte travaille chaque pétale.   Brigitte commence maintenant à maîtriser les outils et la technique de modelage. Sa fleur s'embellit d'heure en heure. L'œuvre est posée maintenant à plat pour effacer le quadrillage, lisser le fond et peaufiner les détails.   En avant pour le moulage.... Et voilà ! Il ne reste plus qu'attendre que le plâtre sèche pour réparer et le poncer. Le travail sur le plâtre commence avec les outils de précision. Et la voici en exposition :

Maryline a décidé de réaliser une geisha en bas-relief à cuire. Le travail du fond par ajout de plaques et de lissage recto-verso a été un peu hésitant quant aux bulles d'air potentielles. Elle pense piquer l'arrière avant la cuisson pour libérer le passage de l'air prisonnier. Quadrillage, dessin puis montage de la terre... Lissage au pinceau avec un peu d'eau pour mieux saisir le mouvement de la robe. Le travail continue avec une alternance entre le modelage et le lissage au pinceau. Puis Maryline s'attaque aux détails. Fin du modelage. Il va falloir laisser le bas-relief se sécher un peu, puis piquer l'arrière avec un pic à brochette pour permettre à l'air potentiellement coincé, de s'évacuer lors de la cuisson. La prochaine fois, il faudra penser à réaliser ces trouées avant de commencer le modelage. Malheureusement, le bas-relief a subi des variations de températures trop importantes, ajoutées à la qualité de la terre non chamottée, des fissures son

Patricia s'est lancée dans la réalisation d'un nounours tout mignon sur son étagère. Le dessin est attrayant mais oh combien difficile par sa position avachi contre un livre ! Le travail sur la jambe de droite est ardu. Un regard extérieur et la tête du nounours nous paraît trop petite par rapport au corps. Un peu de poils pour le nounours à l'aide d'une fourchette à escargots et voilà le résultat : Patricia a dû décoller le haut-relief avec un fil : la terre avait adhéré sur le verre. Elle a placé un rhodoïd entre les deux pour pouvoir le déplacer et piquer l'arrière en vu de la cuisson.  Elle a créé des cheminées en piquant la terre dans des endroits discrets : la bulle, si bulle il y a, pourra ainsi s'échapper sans éclater la sculpture. Il faut maintenant attendre le séchage complet. Le voici cuit et patiné :  

Marie Josèfe a démarré un haut-relief à partir d'une peinture classique. Le travail se poursuit par petites touches, en recherchant la bonne profondeur de terre, le bon angle. Un visage de trois-quarts est toujours très difficile à réaliser contrairement à un de face ou de profil. Un peu d'eau avant de le protéger d'un chiffon humide et d'un plastique. La chaleur est très forte en ce moment. Autant éviter que la terre ne se dessèche trop vite. Le visage s'affine... L'étape du moulage est arrivé : Puis le démoulage...